faire sa mort comme faire l'amour(arge-cogito)
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Faire sa mort comme faire l’amour Cogito, 2020 – L’ascension et la chute d’une famille bourgeoise : tel est le thème de ce roman, âpre, émouvant et tumultueux, qui affirmait, en 1969, le plein essor du jeune roman québécois. Pierre, le narrateur, est très tôt confronté avec les amours, les violences, les querelles à propos d’une histoire d’héritage. Comme son père Édouard il va connaître l’écroulement des valeurs bourgeoises, les pires incertitudes et va finalement affirmer son indépendance par rapport à ce monde tourmenté. La confession de Pierre est poignante. Elle révèle un talent original, vigoureux et d’une rare profondeur psychologique. CRITIQUES : «Pierre Turgeon fait une entrée fracassante dans notre littérature. Il existe peu d’écrivains d’ici qui pourraient ne pas lui envier son extraordinaire maîtrise de l’art d’écrire. Langue plus que correcte, vocabulaire très riche, style sobre et clair, finesse de l’observation psychologique, variété et fantaisie de l’imagination, profondeur de la vision du monde. Turgeon a toutes ces qualité et d’autres encore. Il faudrait lui payer une rente à vie et le condamner à écrire le plus longtemps possible.» Réginald Martel, La Presse. «Pierre Turgeon réussit ce tour de force de nous conter la vie de ses procréateurs en dosant très habilement le quotidien et le significatif, de sorte qu’il n’y a rien à biffer là-dedans, rien de surchargé, rien de faux.» André Major, Le Devoir


un deux trios
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Un deux trois Cogito, 2020 – Un journaliste se donne une double mission professionnelle : un papier
sur la fermeture du four à chaux de la Domtar à Saint-Maurice-des-Carrières, son village natal, et un article sur un cirque qui campe à Brémondville. Ces reportages sont peu à peu envahis par la fiction, par les illusions de l’enfance, du rêve, du spectacle, de la drogue et de la mort. CRITIQUES : «Deuxième roman de Pierre Turgeon, Un,deux,trois est un livre charnière qui liquide la pente introspective du récit autobiographique pour déboucher sur la fantasmagorie du monde contemporain. Le rythme de la narration se justifie dans la mêlée étourdissante d’une série de figures dédoublées : Le monde est gouverné par des cauchemars autonomes.» Réjean Beaudouin – Livres d’Ici – « L’oeuvre de Pierre Turgeon demeure, ici, singulière : il faut l’aborder presque sans habitudes, un peu comme l’impose de le faire un poème non-figuratif. Ces pages ont l’intensité indéfinissable de celles d’un André Pieyre de Mandiargues.» Réginald Martel – La Presse


Prochainement sur cet écran
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Prochainement sur cet écran Cogito, 2020 – Un film de guerre se réalise peu à peu dans les rues de Montréal. Mais s’agit-il vraiment d’un film? Une enquête s’organise sur trois disparus : le premier, dont la mort est projetée quotidiennement sur l’écran du Commodore à Cartierville; le second, découvreur de l’Amérique, assassiné sur une plage de Sept-Îles; et enfin, un cinéaste qui rêvait d’un film révolutionnaire sans trucage. Ces personnages ont décidé de faire de leur mort une parole tellement évidente qu’elle marquera la mémoire du monde. L’expression roman à énigme prend avec ce live tout son sens. CRITIQUE : «Jamais aura-t-on lu un livre aussi violent et aussi retenu… Dans une prose classique parce qu’elle seule lui permettait le jeu, Turgeon ment de la première à la dernière page, fait semblant de chercher l’assassin qu’il connaît bien parce qu’il est en chacun de nous comme cette violence étouffée et noyée de nos tavernes.» Jacques Godbout, L’actualité.


La Première personne
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La Première personne Cogito, 2020 – Il abandonne sa femme, ses deux enfants. Il quitte son travail, sa ville, son pays. Il change de nom, d’identité. Dans cette autre vie apparemment sans faille, Marc Fréchette (nom fictif de qui ?) s’institue détective à Los Angeles. Un certain Kelp vient lui demander de retrouver sa femme, Carly, qui le trompe avec un joueur de hockey. Mais Fréchette trompera son client. Lequel des quatre aura les plus graves ennuis? Dans ce roman d’une cruelle beauté, le destin frappe ses victimes avec le sang-froid d’un ordinateur. Los Angeles, ses gratte-ciel, ses grandes artères, la patinoire des Kings, le Pacifique, le désert californien, tout ici coupe le souffle. L’action est rapide, le style haletant. On ne laisse pas ce livre; on mord plutôt la poussière qu’il laisse. La vie de ce début de siècle est-elle plus rose? CRITIQUES: «Pierre Turgeon a fait un beau livre, scintillant sur fond noir. Une prose sans défaillance, dont le lyrisme reste subjugué par une froide et tragique détermination, se trouve entourée d’une solitude mortelle comme les pyramides d’Égypte.» Jacques Ferron, Livres d’ici. «La Première Personne est à la fois un roman policier, une vertigineuse descente dans le vide existentiel, un portrait hallucinant de ce que pourrait être le monde de demain, si demain il y a, c’est aussi, il me semble, une sorte de poème triste `une économie croissante du langage qui tend vers le silence, inscrivant dans le sens comme une dérisoire provocation, la négation même du sens.» Réginald Martel, La Presse.


Le Bateau d’Hitler
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Le Bateau d’Hitler Cogito, 2020 – Voici une étonnante histoire d’amour qui se jour sur fond de grande et petite histoire. Un livre de bout en bout troublant. Berlin, 1940. Séduit par une Allemande et par la promesse d’Hitler de garantir l’indépendant du Québec, un journaliste montréalais prête sa voix à la propagande nazie. Quarante ans plus tard, Christophe Chénier découvre qu’il est le fils d’un homme singulier qui a épargné la vie de Churchill et joué un rôle décisif dans le destin du Führer. Traître ou héros? Qui était l’énigmatique Lizbeth, sa mère? La réponse se trouve peut-être à bord du Helgoland, voilier blindé qui devait soustraire le Führer à ses ennemis, aujourd’hui amarré dans la Baie des Chaleurs. Christophe Chénier entreprend un périlleux voyage à la recherche de ces morts qui lui ont donné la vie. Un délire fascinant. Un livre éblouissant. CRITIQUE : «La nouveauté du Bateau d’Hitler est double. D’une part, les éléments rétros qui sont opposés dans le récit son allemands et québécois, d’autre part, ils n’animent pas un drame mais une fantaisie d’espionnage. Le ludisme charrié par le style sert de contrepoint à la profondeur de la thématique et donne son originalité propre au roman.» Gabrielle Pascal, Québec Français. – «Ce sont des pages parfaites quant au style, quant à la vraisemblance aussi, dont les limites sont toujours celles de l’écriture. L’intrigue, les rapports entre les personnage, les images confondues de l’histoire et de la fiction, tout cela est d’une telle densité que je ne vois pas ce que l’auteur aurait pu y ajouter ou y soustraire.»Réginald Martel, La Presse


Un dernier blues pour Octobre
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Un dernier blues pour Octobre Cogito, 2020 – L’histoire d’Un dernier blues pour Octobre débute en juin 1968 et se termine à l’hiver de 1970. L’action se déroule au Québec, souvent à Montréal, mais aussi en ces autres lieux où le destin d’Octobre s’est préparé et s’est joué. Car c’est la crise d’Octobre et les événements qui l’ont préparée que Pierre Turgeon a mis en scène dans ce roman surprenant où prennent vie tous les personnages de cette incroyable équipée. Et ils y sont tous : les chasseurs, les victimes, les traqués, les témoins. Avec un rare talent et usant de l’audacieuse liberté qui est celle du romancier, Pierre Turgeon a créé des personnages à partir des personnes réelles qui ont fait Octobre.Si l’écrivain ne prétend aucunement concurrencer la vérité objective de l’historien, il fait voeu de fidélité à l’égard de la vérité de l’être humain et de son époque. Cette véracité du coeur et du temps anime chacune des pages d’Un dernier blues pour Octobre et le lecteur, bientôt, est emporté dans ce fantastique tourbillon de passions. Un dernier blues pour Octobre est fait d’amour, de rage, d’orgueil, de courage, de peurs et de compassion aussi. Il a la couleur des jours et l’odeur de cette fin des années soixante-dix. Il est tissé de tous ces petits riens qui font la vie et l’Histoire… CRITIQUES : «L’ouvrage est d’une vérité saisissante quant aux faits et d’une efficacité exemplaire sur l’imagination du lecteur. Voici ce qu’on pourrait appeler le vrai roman d’octobre.» Jean Royer, Le Devoir – «Parmi tous les romans qui abordent la crise d’octobre, c’est celui de Pierre Turgeon qui embrasse le plus large, cerne le plus étroitement la réalité documentaire. C’est un roman remarquable et nécessaire.» Jean-Roch Boivin, Voir.


Les torrents de l'espoir
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Les Torrents de l’espoir Cogito, 2020 – La vallée du Richelieu, Bas-Canada, 1837. Au cours d’une escarmouche avec des soldats de l’Empire britannique, le père de Stéphane Talbot, républicain ardent, disparaît.Il laisse derrière lui une famille désemparée et sans le sou -le moulin familial est en ruine-, et un fils animé d’une haine féroce envers les Anglais et particulièrement envers Henry Blake, l’officier responsable de cette destruction. Aussi Stéphane voit-il d’un mauvais oeil la liaison qui s’ébauche entre le soldat irlandais Mervynn Parker et Catherine, sa mère. Jusqu’au jour où Mervynn est envoyé en Chine avec son régiment. Catherine, sans ressources, est contrainte de travailler comme bonne tandis que Stéphane s’engage sur les bateaux à vapeur du Saint-Laurent. Au cours d’une halte à Montréal, il fait la connaissance de Gustave Hamelin, un ingénieur qui vient d’être embauché par Henry Blake, l’ennemi juré de Stéphane : celui-ci contrôle La Montreal Gas and Light. Ainsi les deux hommes vont se trouver face à face… Les Torrents de l’espoir sont une superbe saga historique, pleine de souffle et d’exotisme, signée par l’un des meilleurs romanciers québécois, deux fois lauréat du Prix du gouverneur général, le Goncourt local. CRITIQUES : «Pierre Turgeon a la passion du passé. Parce qu’il vient de Québec. Attachez vos ceintures, car vous allez voyager. Des bords de la Jacques-Cartier, dans le prologue, en passant par Grosse-Ile, Montréal et Dublin, de là en Crimée en Chine, au Soudan, en Égype, tout ça en moins de 400 pages. Des guerres et de l’eau.»Anne-Marie Voisard, Le Soleil – «C’est avant tout aux passionnés d’histoire que Pierre Turgeon s’adresse dans Les Torrents de l’espoir. Quoi d’étonnant, quand on sait l’intérêt manifeste qu’il porte au récit à teneur historique depuis tous débuts en tant qu’écrivain ? Déjà, avec faire sa mort comme faire l’amour, il puisait dans les annales familiales. Après s’être attardé à certains événements marquants du XXe siècle – la montée du fascisme dans Le Bateau d’Hitler, puis la situation politique du Québec des années 70 dans Un dernier blues pour Octobre, Turgeon a opéré cette fois-ci une grande plongée dans le temps, à l’époque de la rébellion des Patriotes. Rythme trépidant, personnages bien campés dans une réalité dure mais captivante, de quoi passionner ceux qui aiment se laisser emporter par les images d’une bonne histoire.» – Claude Dessurault, Voir Québec


Jour de feu
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Jour de feu Cogito, 2020 – En ce 25 avril 1849, une grave menace pèse sur Montréal, la capitale du Canada-Uni. Alors que le gouvernement s’apprête à indemniser les victimes canadiennes-françaises de la Rébellion de 1837, des orangistes mettent le feu au palais du Parlement et aux 25,000 livres de la Bibliothèque nationale. Le gouverneur général Elgin hésite à lancer l’armée impériale contre des compatriotes. Leurs ambitions meurtrières camouflées derrière cet écran de fumée, des hommes influents tentent de s’emparer de l’immense fortune de Henry Blake, le magnat du gaz, trouvé assassiné dans son château. La vie de Marie-Violaine Blake, sa jeune veuve, et celle de son père, l’ingénieur-chef Gustave Hamelin, sont menacées. Stéphane Talbot, l’héritier de la seigneurie du Grand-Remous, ne reculera devant rien pour sauver Marie-Violaine, sa bien-aimée. Au terme de ce jour de feu, l’histoire des personnages aura basculé de façon si imprévue qu’il faudra bien admettre qu’on reçoit rarement sa donne de la divine Providence, mais plutôt, comme l’écrit l’auteur, selon les voies tortueuses de la justice poétique. CRITIQUE: « Au terme de ce jour de feu, l’histoire des personnages aura basculé de façon si imprévue qu’il faudra bien admettre qu’on reçoit rarement sa donne de la divine Providence, mais plutôt, comme l’écrit l’auteur, selon les voies tortueuses de la justice poétique. » – Jean Chartier, le Devoir.”