Les bâtisseurs du siècle
Acheter maintenant sur Amazon

Les bâtisseurs du siècle Cogito, 2020  (1997 Prix Percy-Foy de La Société historique de Montréal} – Un siècle d’histoire de Montréal raconté par les images et par les mots d’un des meilleurs écrivains du Québec, Pierre Turgeon. Le lecteur découvrira ici la vie publique et privée de cette cité qui fait l’envie en Amérique du Nord et bien au-delà, et qui rivalise avec les plus belles villes du monde. À la fin du XIXe siècle, il fallait une bonne dose d’audace à ces Bâtisseurs qui se lancèrent à l’assaut de cette contrée encore peu touchée par le progrès. Formée de dizaine de petits villages et faubourgs pris comme dans un étau entre le fleuve Saint-Laurent et le mont Royal, l’île de Montréal, inhospitalière à bien des égards, se transformera en une métropole originale, qui ne sera la copie conforme ni de New York ni de Paris, une ville habitable et agréable à vivre aussi bien durant les chaleurs accablantes de l’été que sous les froids piquants de l’hiver. Ces Bâtisseurs dessineront, année après année, le tracé de la ville que nous connaissons aujourd’hui. On pourra toujours leur reprocher le manque d’harmonie des édifices et des avenues, les styles souvent contradictoires qui se reflètent parfois d’une construction à l’autre, d’une époque à l’autre, mais quel Montréalais n’est pas fier de montrer au visiteur l’image de sa ville vue du belvédère du mont Royal? Quel Montréalais n’a pas eu l’envie d’entraîner ce même visiteur dans les rues ombragées du Vieux-Montréal, qui respire encore l’histoire de la colonisation française en Amérique, puis de lui faire découvrir le centre-ville, ce complexe imposant et moderne de béton, de verre et d’acier? Montréal a une âme, Montréal vit et grandit au rythme de ces Bâtisseurs qui n’ont de cesse de la transformer en une cité toujours plus moderne et accueillante, la nuit comme le jour, un carrefour respectueux de l’environnement, des traditions et des grandes cultures qui s’y côtoient.


faire sa mort comme faire l'amour(arge-cogito)

Le Canada : une histoire populaire tome 1 (en collaboration avec Don Gillmor) McClelland&Steward et Fidès – 2000

Ce livre raconte l’histoire du Canada comme jamais on ne l’a fait auparavant. Il s’appuie sur les recherches nouvelles menées dans le cadre de la série télévisée du même nom, produite par la Société Radio-Canada. Il évoque de façon saisissante l’ascension et chute d’empires ennemis, les affrontements entre de grandes armées et le tourbillon des rebellions. Couvrant la période qui va des origines à 1870, il décrit l’audace et, dans certains cas, la folies des hommes et des femmes qui ont exploré la partie nord du continent américain. On y rencontre des rois met des reines, des missionnaires, des généraux qui ont conçu de grandes stratégies et de simples soldats qui ont appris à leurs dépens ce que la guerre pouvait représenter de terreur, de chaos, de sang versé. On rencontre aussi des exilés et des orphelins, des filles du roi et des aventuriers. On assiste aux premiers contacts entre Européens et Autochtones. Enfin, on est témoin des tentatives d’affranchissement de la colonie qui ont conduit à la création de la Confédération.


faire sa mort comme faire l'amour(arge-cogito)

Le Canada : une histoire populaire – 2001 tome 2 (en collaboration avec Don Gillmor et Achille Michaud) McClelland&Steward et Fidès   Ce livre raconte de façon inédite l’histoire du Canada depuis la Confédération jusqu’à la fin du XIXe siècle. Il s’ouvre sur la rébellion des Métis au Manitoba, qui luttent pour leurs droits territoriaux et linguistique, avec à leur tête Louis Riel, personnage tourmenté et charismatique -un événement qui hante encore le Canada d’aujourd’hui. L’ouvrage se referme sur la crise d’Oka, qui oppose, en 1990, les Mohawks à l’armée de façon moins sanglante mais tout aussi traumatisante. Entre ces deux conflits, plus d’un siècle s’écoule, jalonné de faits marquants et de changements féconds. Des Canadiens traversent l’Atlantique pour aller combattre avec les Alliés lors des deux guerres mondiales; des vagues d’immigrants affluent de tous les coins de la planète; les classes populaires luttent désespérément pour leur survie durant les terribles années de dépression. Le paysage politique se transforme de façon extraordinaire: émergence du nationalisme au Québec; combat des femmes pour l’obtention du droit de vote et pour l’égalité; création du programme universel d’assurance-maladie, sans doute le service social le plus apprécié des citoyens. Voici une histoire du Canada véritablement populaire qui offre de superbes pages de vie, le portrait en action de politiciens célèbres et parfois flamboyants, de héros souvent méconnus, de gens ordinaires au coeur d’événements extraordinaires. Cet ouvrage exceptionnel a été réalisé à partir des recherches menées dans le cadre la série télévisée du même nom, produite par la Société Radio-Canada. Après l’immense succès du premier volume qui couvrait la période allant des origines à la Confédération, le présent album s’impose comme l’outil par excellence pour découvrir, connaître et mieux comprendre le Canada du XXe siècle.

CRITIQUE : Publié en anglais par McClelland & Stewart et en français par les Éditions Fidès, ce livre en deux volumes est richement illustré par des peintures, des cartes et plus de 200 photographies historiques. S’appuyant sur des recherches menées dans le cadre de la série du même nom, diffusée par la société Radio-Canada, cet ouvrage présente d’une façon passionnante l’ascension et la chute d’empires ennemis, des affrontements entre grandes armées et la turbulence des révoltes. Le premier volume relate la période des origines du Canada jusqu’à l’année 1870. Ce livre a été en tête des best-sellers canadiens pendant plus de 15 semaines et a remporté le prix  la non fiction de l’année décerné par l’Association des libraires du Canada. Il a également reçu le prestigieux Prix Libris en Juin 2001. Cette première tranche de Le Canada : une histoire populaire, commence avant le contact avec les Européens en s’appuyant sur l’examen des dossiers archéologiques et des mythes autochtones de la création, et se termine plus de 300 pages plus tard, à la Confédération. Il s’agit d’un vaste territoire très diversifié, que l’ouvrage couvre d’un style vif approprié à une histoire populaire. En raison de l’énormité du sujet, Turgeon et Gillmor compriment et distillent, mais ils parviennent à faire revivre les détails et les textures des expériences individuelles et éclairent le paysage de notre passé d’une lumière vivante. – Stephen Smith – Quill and Quire